Gabon : Une femme retrouvée morte et nue à Akanda, la psychose gagne le Grand Libreville

À ce stade de l’enquête, l’identité de la victime demeure inconnue, tout comme les circonstances exactes de son décès. Saisi du dossier, le Parquet de la République a ouvert une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame.

 Des examens médico-légaux attendus

Les résultats des examens médico-légaux sont attendus pour déterminer la cause de la mort et la qualification pénale des faits. Les autorités judiciaires devront notamment préciser s’il s’agit d’un homicide, d’un accident ou de toute autre hypothèse, et établir une chronologie crédible des événements.

Cette découverte intervient dans un climat sécuritaire déjà préoccupant dans le Grand Libreville. Depuis plusieurs semaines, les faits criminels se multiplient, alimentant un sentiment d’insécurité grandissant au sein de la population.

 Peur et rumeurs dans le Grand Libreville

À Akanda, mais aussi à Owendo et Ntoum, l’émoi est palpable et les rumeurs se propagent, accentuant la peur chez de nombreux habitants. Sur les réseaux sociaux, les interrogations se multiplient, dans une atmosphère où la moindre information non vérifiée peut prendre des proportions considérables.

Entre inquiétude et colère, des citoyens réclament des réponses claires et des mesures fortes de la part des autorités judiciaires et des forces de sécurité. Beaucoup appellent à un renforcement visible des patrouilles et à une communication officielle régulière pour limiter la désinformation.

 Le spectre des crimes rituels ressurgit

Au-delà du fait divers, cette affaire ravive également le débat sensible sur les crimes rituels, un phénomène récurrent qui continue de hanter l’opinion publique. Bien qu’aucun lien n’ait, pour l’heure, été établi par les enquêteurs, la répétition de découvertes similaires nourrit les soupçons et la psychose collective.

Face à cette situation, les populations attendent des actes concrets. En cette fin d’année, période traditionnellement festive, le climat est marqué par l’angoisse. Les habitants du quartier Amissa, comme ceux des autres zones concernées, réclament avant tout d’être informés, protégés et rassurés, dans l’attente des conclusions de l’enquête.